J'ai subi de l'indifférence, des injustices et des humiliations. Je suis semblable aux Galiléens du temps du Christ, un peuple méprisé par les autorités religieuses de l'époque, des laissés-pour-compte, un peuple insignifiant qui veut simplement mettre Jésus au cœur de son existence.

NON ! Je ne me suis pas rejeté moi-même, comme l'affirment certains fidèles.

NON ! Ce n'est pas entièrement de ma faute. Ma recherche spirituelle n'a jamais cessé, même s'il y a eu un temps d'arrêt, un temps de doute. Si les églises étaient si accueillantes, elles seraient pleines à craquer !

Je ne veux plus vivre ma foi en communauté. C'est mon choix !

Dieu ne me condamne pas.

Je suis un croyant hors norme, mais je garde des valeurs avec une grande sensibilité. Je ne rejette pas mon identité catholique. Le catholicisme fait partie de mon histoire, c'est mon identité et j'en suis fier. Certes, il y a dans l'Église des femmes et des hommes formidables, des prêtres, des religieux et des religieuses extraordinaires. Mais la réalité est là. Il ne faut pas se voiler la face. Le clergé est en baisse, et ce sont les laïcs au sein de l'institution qui prennent le pouvoir.

Je suis un chrétien heureux et libre... un libéral.

Tout cela ne m'empêche pas de vivre ma foi chez moi. L'important, c'est que l'Évangile soit toujours au cœur de ma vie.

Je suis libre de ne plus faire partie d'une communauté paroissiale ou de vie… libre de croire chez moi… libre de m'adresser à Dieu et à Jésus loin des édifices… libre de lire l'Évangile et de le méditer dans ma sphère privée ou en pleine nature… libre de penser par moi-même, dans mes réflexions avec ma propre sensibilité et mes propres émotions… libre d'agir auprès de ma famille, de mes amis, de ceux que Dieu a mis sur mon chemin… mon prochain et tous ceux qui sont éloignés de l'Église.

Que nous habitions en ville ou en pleine campagne, je suis persuadé que Dieu et Jésus, à qui je m'adresse chaque jour à eux seuls dans le secret, ne me jugent pas, mais m'écoutent attentivement et me guident. C'est une certitude.

Remettre directement mon péché à mon Seigneur Jésus, car il faut l'avouer, une grande majorité ne se confesse plus, ce n'est pas un acte attentatoire à l'Église catholique. Notre Seigneur me pardonne !

Je ne veux plus faire partie des communautés qui, au nom de Dieu, au nom de l'Esprit-Saint, me disent exactement ce qu'il faut faire, selon leur volonté, leurs intérêts, sous menace d'exclusion… et par la même occasion de la vie éternelle.

Dieu voit bien les choses. Il sait exactement ce que je ressens au plus profond de mon être quand je m'adresse à lui, dans ma chambre, celle qui est la plus retirée. Le Seigneur Jésus dit dans Matthieu 6, 6 : « Quand tu pries, retire-toi dans ta pièce la plus retirée, ferme la porte, et prie ton Père qui est présent dans le secret ; ton Père qui voit dans le secret te le rendra. »

Depuis que j’ai rencontré les techniques intérieures de la Méditation de pleine conscience, mes prières sont plus calmes, plus profondes, plus reposantes. 

Ne perdez pas la foi... Ayez confiance. 

Dieu a envoyé son Fils, le Seigneur Jésus, pour vous sauver. Le Seigneur et Maître a été envoyé dans le monde pour connaître notre condition humaine, être au cœur de celle-ci. Il connaît très bien le parcours de chaque vie, de ma vie... de votre vie même si elle est chaotique.

Le Seigneur Jésus est aussi près de moi. Il ne m’abandonnera jamais. C'est lui mon seul guide, ma joie, celui qui me mène à Dieu, Notre Père... Les hommes racontent ce qu'ils veulent. Le peuple n'est plus dupe. Les craintes et les peurs, ça ne marche plus. Jésus et Dieu seuls peuvent me juger. Personne ne peut dire aujourd'hui ce que pensent notre Seigneur Jésus et Dieu notre Père. Personne ne peut prononcer des châtiments ou même les prédire au nom de Dieu. Personne ne peut affirmer aujourd'hui que toutes les maladies mentales sont une possession de Satan. C’est fini ce temps-là.

C'est une révolution libérée de tous les préceptes qui ont joué pendant des siècles sur l’épouvantable « enfer ». L'amour de Dieu est plus grand que cela. Il me demande simplement de partager son amour envers tous les hommes et les femmes du monde entier. Notre Seigneur Jésus m’aime plus que tout. Il ne fait aucune différence. C'est lui mon Berger, qui me conduit sur le chemin du Royaume. Son amour est une puissance dans ma vie, même médiocre.

La porte de l'Église est fermée, la hiérarchie ecclésiastique et laïque est solidement structurée. Peu importe ! La porte du cœur de Jésus sera toujours ouverte sans aucune barrière, sans aucune barricade. Notre Seigneur Jésus dit en Luc 11, 9-10 : « Demandez et l'on vous donnera ; cherchez et vous trouverez ; frappez et l'on vous ouvrira. Car quiconque demande reçoit ; qui cherche trouve ; et à qui frappe, on ouvrira. »

Je n’ai qu'un seul guide : Jésus-Christ.

Même si vous avez subi des blessures qui vous ont éloignées de votre foi… pour retrouver le plein bonheur en tant que chrétien, c'est de retrouver avant tout la paix intérieure, de reposer son esprit, son mental, être libéré de toute contrainte et de toute crainte. C'est une étape importante. L’objectif est de reconquérir un esprit libre, apaisé, reposé, tranquille et serein. Là, incontestablement vous retrouverez le plein bonheur. C'est à la portée de chacun d’entre vous. 

Pour moi qui suis croyant, ma relation avec Dieu le Père et avec son Fils notre Seigneur Jésus ne pourra jamais être harmonieuse si mon mental est perturbé par le stress et les angoisses. 

D'où la merveilleuse rencontre avec la « Méditation de pleine conscience ».

A suivre