
Journal d'un catholique libertaire
Qui a pris ses distances vis à vis de l'Eglise, de sa hiérarchie et de son pouvoir
Un drôle de passager en escale diplomatique
Dans cette sphère politique où l'absurdité règne, il y a des rôles secondaires qui prennent parfois une place disproportionnée sous les projecteurs, éclipsant la trame principale au profit d'une mise en scène déroutante. Ainsi en est-il de la récente visite présidentielle qui, au lieu d’être dominée par les enjeux diplomatiques majeurs et les discussions stratégiques, a vu la lumière se braquer sur un personnage inattendu : Yanis Bellatar.
Condamné par la justice et habillé sans les manières d’usage qu’exige une délégation officielle, Bellatar se retrouve, de manière surprenante, à papoter et s'afficher aux côtés du ministre des Armées. Loin de jouer un rôle discret, l'homme se place au centre de la scène médiatique, laissant dans l’ombre les points cruciaux de cette mission à l'étranger. Pourtant, une question reste en suspens, plus pressante que jamais : que vient-il faire ici ? Quelle est la raison profonde, la stratégie, derrière cette invitation qui n’en était d’abord pas une ?
Cette présence, aussi surprenante qu'inappropriée, résonne comme une fausse note dans une partition diplomatique finement orchestrée. Alors que l’on devrait débattre de sujets d’importance nationale et internationale, l'opinion publique et les médias s'interrogent sur cette parenthèse incongrue. Dans cette mise en scène, les raisons et les non-dits se perdent, laissant planer un mystère que d’aucuns qualifieraient de « fort en chocolat ».
Pourquoi, Monsieur le Président, avoir pris ce risque ?
Mais qu'est-ce qu'il de si génial votre conseiller de la nuit ?