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Le prince d'Arlequin : Une présidence sous le signe du chaos

Publié par Didier Antoine le 12 août 2024

Le prince d'Arlequin : Une présidence sous le signe du chaos

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Emmanuel Macron, ce prince en costume d’Arlequin, est tout sauf un président « normal ». Voilà un homme qui, avec la subtilité d’un chef d’orchestre despotique qui se moque des règles démocratiques, mène la France dans une danse absurde où la rationalité n’est qu’un vestige du passé.

Prenons le cas de la nomination du Premier ministre. Cinq semaines après les législatives, et toujours rien. Non, ce n’est pas de la procrastination ; c’est un calcul machiavélique, une démonstration de pouvoir, comme un roi qui savoure l’attente avant de choisir son favori pour le condamner ou le sauver. Gabriel Attal, avec son gouvernement démissionnaire, n’est plus qu’un spectre qui hante les couloirs vides de Matignon, expédiant les affaires courantes avec l’enthousiasme d’un condamné en sursis.

À gauche, le Nouveau Front populaire rêve de voir Lucie Castets trôner à Matignon. À droite, les murmures s’accordent sur Xavier Bertrand. Mais, soyons sérieux, le choix de Macron ne sera dicté ni par la gauche ni par la droite. Non, il décidera selon le bon plaisir de son ego, celui qui a fait de la République une scène de théâtre où lui seul tient les rênes de la mise en scène.

Le président joue un jeu dangereux. Il n’est pas seulement narcissique ; il est l’incarnation d’un chaos organisé, un jongleur qui ajoute chaque jour une nouvelle torche enflammée à son spectacle, au risque de tout embraser dans les prochains jours. Il a joué la carte des Jeux olympiques… puis il va nous faire le même coup sur les Paralympiques… Le glas de la trêve commence à sonner. Il a affirmé, d’entrée de jeu, qu’il ne démissionnera pas. Trois ans encore à ce rythme, et la France ressemblera à une mosaïque d’émeutes, de désordre et de délitement.

Je pourrais espérer me tromper, m’accrocher à l’espoir, mais derrière cette façade se cache le dessein perfide d’un homme sournois… Ce n’est pas l’avenir radieux de la France que je vois poindre à l’horizon, mais un pays qui vacille sous les caprices d’un président pour qui le pouvoir est une fin en soi.
Un homme politique capricieux est toujours inquiétant.

Que Dieu bénisse la France.

Didier Antoine

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